Un bon moment de partage où nos ainés ont évoqué les noëls d’autrefois qui se passaient pour la plupart d’entre -eux en famille mais pour certains, des membres étaient retenus prisonniers de la guerre 39-45.

Un vrai sapin était coupé dans la forêt, alors que d’autres se contentaient de simples branches.

Des décorations étaient fabriquées en carton recouvertes de « papier d’argent » et les guirlandes étaient faîtes de fil de laine.

Un repas était partagé selon les moyens des familles, allant de la bonne dinde élevée par les familles ou cochon, quelques châtaignes ramassées dans la forêt, parfois une bûche ou une simple orange.

« On mangeait ce que l’on avait, des fois on avait pas grand-chose » selon une résidente.

Le père noël existait déjà mais ne passait pas dans toutes les maisons.

C’était le rôle de l’instituteur de se déguiser et faire rêver les enfants.

Ceux-ci écrivaient leur lettre et le père noël amenait parfois des ardoises, des poupons en cellulose, de la dinette, des petites voitures, des soldats et pour certains des « bons à l’épicerie » que les parents économisaient tout le long de l’année.

Les résidents se souviennent de quelques chants de Noël : « Mon beau sapin », « Il est né le divin enfant » et nous avons pu chanter ensemble « Petit papa noël ».

Nos aînés ont évoqué l’importance d’aller à la messe de minuit, à pied et parfois dans la neige et se réchauffaient au retour de la messe avec une boisson chaude.

Les crèches vivantes étaient présentes et selon une résidente : « tout ça s’est perdu aujourd’hui ».

Noël était célébré autrefois de façon plus simple qu’aujourd’hui, il fallait beaucoup travailler et les moyens n’étaient pas les mêmes.

Des moments émouvants et des prises de consciences pour nos jeunes.

Quelques réactions :

« C’était trop bien, autrefois Noël c’était pas pareil, ils étaient heureux, enrichissant, drôle, funny, sympa, rigolo, je me suis régalé, c’était chouette, j’ai kiffé, ils sont très gentils »